théâtre

Gérard Piacentini :
"En attendant Godot : Pourquoi l'arbre a des feuilles",
Revue d'histoire du théâtre, n°4, 2002, pp. 359-364


Dans En attendant Godot, des feuilles apparaissent sur l'arbre en l'espace d'une nuit ; les chaussures d'Estragon, abandonnées par lui à la fin du premier acte et retrouvées au second, sont curieusement devenues trop petites pour leur propriétaire. Ces péripéties sont interprétées par le projet de Samuel Beckett de mettre en évidence la folie qui gagne Vladimir. Samuel Beckett utilise également à cet effet sa connaissance de la suite proustienne en transposant la mémoire affective.